mardi 6 décembre 2011

le C I S S :"Année 2011 : tristes patients" 5/12/ 2011

"De « l’Année 2011, année des patients et de leurs droits », 
nous n’avons pas vu grand-chose
...
'Dernier sujet et non des moindres, celui de la démocratie sanitaire 
qui progresse de façon inégale
La loi relative à la sécurité du médicament a soigneusement oublié
la promesse de permettre aux représentants des usagers de siéger 
au comité économique des produits de santé ou au collège de 
la Haute Autorité de Santé. Etonnant non ? Et quand la démocratie 
sanitaire progresse c’est surtout pour ceux qui en ont les moyens !
Ainsi, les associations de patients qui, à de rares exceptions, n’ont pas
de modèle économique pour financer leur représentation dans les instances 
de la démocratie sanitaire, sont exclues du jeu. Pas d’argent public, 
mais pas d’argent privé non plus, au motif de liens d’intérêts. 
Ces mêmes liens d’intérêts qui ne semblent pas gênants pour les élus 
friands des journées parlementaires financées par les industries de tout poil, 
ou pour les agences publiques qui bénéficient pour leurs manifestations 
des financements de l’industrie du médicament ! "

jeudi 24 novembre 2011

Touche pas à mes IJ !

Communiqué de presse - le CISS  Paris, le 24 novembre 2011

Les Français rejoignent  les positions du CISS qui s’opposent radicalement
à ce que les « indemnités journalières en cas d’arrêt maladie » soient 
une variable d’ajustement de l’équilibre des comptes de l’Assurance maladie :
- Parce qu’il s’agit d’un domaine dans lequel il existe déjà des inégalités
profondes entre les salariés en fonction de la couverture extra-légale 
dont ils peuvent bénéficier, au titre de leurs éventuels accords d’entreprise
ou contrat de prévoyance, avec une prise en charge du complément de salaire 
non indemnisé par l’Assurance maladie. Le niveau de prise en charge de base 
des indemnités journalières par l’Assurance maladie, de l’ordre de 50% du 
salaire net avec 3 jours de carence non pris en charge pour les salariés du privé, 
est déjà suffisamment restrictif pour mettre souvent les personnes confrontées 
à la maladie dans des situations financières difficiles.
-  Parce que toute disposition plus restrictive aura d’autant plus d’impact 
sur les populations les plus précaires face à l’emploi.

mercredi 16 novembre 2011

"Développer une médecine salariée"

Rédaction - Le Journal du Dimanche
dimanche 13 novembre 2011
Christian Saout, président du CISS, organisme représentant les usagers.
"Nous ne faisons pas face à un problème de démographie médicale, 
mais à un problème de citoyenneté sanitaire qui devrait être au coeur
de la prochaine campagne électorale. Depuis quelques années,
les pouvoirs publics ont incité les médecins à s’installer dans les zones 
déficitaires.
Peine perdue : malgré leur montant parfois élevé, ces aides financières
délivrées par l’État, l’assurance-maladie ou les collectivités locales 
ont arrosé le sable ! Il serait plus utile de mettre en place une régulation 
de l’installation des médecins, à l’instar de ce qui existe pour d’autres
professionnels de la santé et dans d’autres pays européens.
Autre piste : inciter les communes, les départements ou les régions 
à créer une médecine salariée pour favoriser le recrutement de spécialistes. 
Les jeunes internes femmes, qui sortent en nombre de la fac, 
ne rêvent pas de devenir chefs d’entreprise mais salariées, 
souvent à temps partiel."

Pour être salarié ,il faut un patron ! et cela nous ramène au rapport Hubert
qui identifie les freins de toutes natures à la mise en place de structures 
de coopérations entre professionnels de santé

mercredi 19 octobre 2011

Secteur optionnel vs Secteur 1 : DANGER !

Communiqué du C I S S 19 octobre 2011

Le médecin de secteur 1 appartient à une catégorie en voie de disparition : 
dans certaines spécialités et zones géographiques, les professionnels 
de secteur 2 pratiquant la liberté tarifaire sont très majoritaires...
Résultat : des patients trop souvent contraints de s’acquitter de 
dépassements d’honoraires toujours plus élevés pour accéder aux soins ...

Théoriquement soumis « au tact et à la mesure », ces dépassements 
d’honoraires sont en fait incontrôlés. Ils s’imposent à des personnes qui, 
confrontées à la maladie, constituent une patientèle captive et obligée 
d’accepter -par absence d’alternative- les conditions financières des soins  

Les dépassements d’honoraires augmentent donc sans que quiconque
n’intervienne pour les réguler…

Les négociations confidentielles qui se déroulent en ce moment 
ne vont pas dans le bon sens : le secteur 2 serait maintenu et les médecins 
du secteur 1 pourraient accéder au secteur optionnel ! Autant
dire que c’est la programmation de la disparition du secteur 1 à 
tarifs opposables et la perspective d’une augmentation générale 
de la consultation d’environ 30 %.
  Du jamais vu !

Comment imaginer un tel bouleversement des fondements 
de notre système de santé sans débat démocratique, 
au détour d’une négociation à huis clos ?

mardi 20 septembre 2011

Le rapport annuel 2010 du CISS Collectif Interassociatif sur la Santé

Le collectif interassociatif sur la Santé (CISS)   

met à votre disposition son rapport annuel 2010


Le reflet du grand écart effectué tout au long de l’année 2010


Comme vous pourrez vous en rendre compte à la lecture de ce rapport,
le CISS a dû faire le grand écart tout au long de l’année 2010 pour être en mesure 
de suivre la diversité des priorités qui ont été les nôtres : 
de la question des déserts médicaux, à celle de la mise en œuvre de la loi HPST 
et de la nouvelle gouvernance régionale de la santé qu’elle implique, en passant 
par les enjeux soulevés avec le déclenchement de « l’affaire du Mediator »…
Une sélection de thèmes forts autour desquels s’est structurée l’activité 
de notre collectif  ainsi que nos revendications pour représenter et défendre 
les droits des usagers du système de santé.
  
Une synthèse de nos positions, réflexions et combats

Nous vous laissons découvrir ce document qui présente une synthèse 
de nos positions, réflexions et combats au cours de l’année 2010,
pour la reconnaissance de la démocratie sanitaire ainsi que pour la représentation 
des usagers du système de santé et la défense des droits des malades.

dimanche 31 juillet 2011

Usagers de l'offre de soins...votre avis ne nous intéresse pas !

Le CISS Communiqué de presse du 22 juillet 2011
Sonnez trompettes, la nouvelle convention médicale est arrivée !!!!

Une convention qui, selon Les Echos de ce jour, va représenter un surcoût
de 400 millions d’euros annuels pour l’Assurance maladie, c'est-à-dire 
pour les usagers… sans compter l’augmentation à venir des complémentaires
pour leurs adhérents, ces mêmes usagers. 
Mais il est vrai qu’ils n’étaient pas représentés dans cette négociation 
et qu’ils n’auront aucun moyen pour participer à l’évaluation effective 
et objective des résultats escomptés de la convention.

lundi 23 mai 2011

les dépassements d’honoraires continuent à s’enflammer…

le CISS Collectif associatif sur la santé- Communiqué de presse -Paris, le 18 mai 2011.

La Caisse nationale d’Assurance Maladie et la Mutualité française 
viennent de publier parallèlement des chiffres inquiétants sur l’augmentation 
continue, depuis plusieurs années et encore en 2010, du montant 
des dépassements d’honoraires des professionnels de santé libéraux.
La question de la maîtrise de ces dépassements qui pèsent de plus en plus 
sur les conditions d’accès aux soins de nos concitoyens, soit directement,
soit par l’augmentation du coût des protections complémentaires, reste
donc toujours à résoudre, après que toute tentative d’encadrement 
a été écartée par la majorité parlementaire lors de l’examen de 
la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST).

 ....
Au moins les travaux parlementaires offrent-ils l’avantage d’être publics, 
transparents et contradictoires. A l’inverse, les travaux de la convention médicale 
restent secrets, opaques et seulement bi-latéraux.

lundi 9 mai 2011

C'est reparti pour le DMP Dossier Médical Personnel

Après plusieurs années de fiascos et de gaspillages, dont l'annonce 
péremptoire de l'ex, et de nouveau, ministre Xavier BERTRAND
de la "généralisation" du D M P au 1er juillet 2007, il semble 
que ce projet soit reparti sur des bases nouvelles . 

L'implication des usagers comme acteurs essentiels du  
développement de ce projet , alors que  les opérations antérieures 
étaient l'apanage exclusif des "experts" de la santé , de l'administration 
et surtout des sociétés de service,  alléchées par le business,
remplit une condition au moins nécessaire sinon suffisante de progrès.

L'appropriation individuelle de ses propres données de santé est en effet  
un préalable à l'éducation thérapeutique, sujet de nombreux colloques...

Sur le site    www.dmp.gouv.fr , une brochure:
 Le DMP et vos droits     Dossier Médical Personnel 
illustre cette nouvelle approche du sujet

mercredi 27 avril 2011

le Guide du représentant des usagers en CRUQ-PC

19 avril 2011 Le CISS
Ce nouveau guide concerne les « commissions des relations avec les usagers
et de la qualité de la prise en charge » (CRUQ-PC), commissions obligatoires 
dans chaque établissement de santé, qu’il soit public ou privé
 
Ce guide peut-être téléchargé sur le site    http://www.leciss.org  . C'est un outil 
pratique  très pédagogique et complet pour  la proportion importante de représentants 
des usagers (RU), au sein d'une instance de proximité ( dans un grand nombre de cas)
Sous la condition que les responsables d'établissements respectent non seulement
les procédures mais l'esprit de cette instance, il est possible d'y contribuer 
effectivement à la "défense de droits individuels" et  au suivi des conditions 
à remplir  pour la "qualité ses soins"

dimanche 27 mars 2011

Année 2011, les patients trinquent ! le CISS 24 mars 2011

- Communiqué de presse - du Collectif Interassociatif Sur la Santé
 Janvier 2011 : baisse de remboursement des médicaments à vignette bleue
et des dispositifs médicaux.
 Février 2011 : augmentation de la part supportée par l’usager s’agissant
des actes médicaux  compris entre 91 et 120 euros.
 Mars 2011 : restriction des conditions de prise en charge des frais de
transport pour les malades souffrant d’une affection de longue durée.
 Avril 2011 : projet de suppression de l’hypertension artérielle
de la liste des affections de longue durée.
...
Dans ces conditions, le CISS, comme il vient de l’annoncer à la Secrétaire
d’Etat chargée de la Santé, ne participera plus aux travaux du comité de pilotage 
de l’année 2011 et ne recherchera pas le label de cette année 2011.

Le CISS mettra en place son propre suivi de l’année 2011, faisant apparaître
tant les mesures en défaveur des usagers du système de santé que celles
contribuant à la promotion de leurs droits.
 ....
A suivre

mardi 8 mars 2011

les associations réclament des débats territoriaux sur les TIC en santé

La lettre de TIC santé8 mars 2011  Extraits
....Le débat sur les transformations technologiques du système de santé aura-t-il lieu ? 
A quelques semaines de l’ouverture du dossier médical personnel (DMP) aux patients.
Tandis que le ministère de la santé élabore un "plan national de déploiement 
de la télémédecine", qui doit être repris avant la fin de l’année 2011 
dans les programmes des agences régionales de santé (ARS), les associations 
d’usagers demandent  encore à être entendues sur ce sujet.....
...Nicolas Brun, chargé de mission "santé" à l’Union nationale des associations 
familiales (Unaf) a mis en garde l’auditoire contre les risques de "marchandisation
de certains éléments" et de "déresponsabilisation des acteurs", ...
...Le président du Comité interassociatif sur la santé (CISS), Christian Saout, 
a rappelé qu’il "ne cesse d’enjoindre que l’on ouvre ce débat, que ce sujet 
soit exploré dans l’année 2011. ... "Ce sujet est mal gouverné. Un jour, 
il va se retourner comme un crêpe et les citoyens vont perdre confiance 
dans l’informatique de santé, comme ils ont perdu confiance dans le médicament",
a-t-il ajouté.
...



mercredi 2 mars 2011

"2011, année des patients et de leurs droits".

Extraits de La Gazette Santé Social du 25 février 2011
"Les droits des patients pas assez reconnus
Quatre grands axes
Au regard des évolutions du système de santé, des attentes des Français et de l'état des lieux approfondi mené par ces trois missions, quatre grands enjeux ont émergé, selon le ministère de la Santé, afin de mieux garantir le respect des droits des patients et leur place dans le système de santé :
  1. l'implication des professionnels de santé dans la promotion des droits des patients,
  2. l'exercice d'une vigilance particulière à l'égard du déploiement des nouvelles technologies et des nouvelles modalités de soins,
  3. la promotion de la transparence de l'offre de soins,
  4. et la dynamisation de la démocratie sanitaire
  5. Pour en savoir plus
    Téléchargez le sondage BVA sur les Français et le droit des patients
    Les informations relatives à l'Année des patients et de leurs droits sont accessibles sur l'espace du site du ministère de la Santé, entièrement dédié aux droits des usagers"

vendredi 25 février 2011

Démocratie et Sécurité Sanitaires, deux sujets absolument liés.


Dans la lettre ouverte qu’il vient d’adresser au Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé.
le CISS  collectif interrassociatif sur la santé réclame :
- la clarification des conditions de l’expertise pré-décisionnelle : traçabilité des conflits d’intérêts, code de déontologie de l’expertise, Haute autorité de l’expertise, mention des avis contradictoires. 
- la présence de représentants des usagers dans les instances décisionnelles ou collégiales, création de comités de vigilance et d’alerte. 
- la transparence sur les retours d’expérience, tant au plan collectif qu’individuel. 
- la création d’un statut des lanceurs d’alerte et d’une procédure d’alerte. 
- la création d’un statut des lobbyistes.
 

mardi 22 février 2011

Démocratie sanitaire niveau national : Le CISS

Le CISS, Collectif interassociatif sur la santé, regroupe plus de 30 associations intervenant dans le champ de la santé à partir des approches complémentaires de personnes malades et handicapées, de personnes âgées, de consommateurs et de familles. 

C’est la volonté de faire coïncider ces différentes approches qui a présidé à la création du CISS en 1996, pour lui permettre de devenir aujourd’hui un interlocuteur crédible représentant et défendant les intérêts communs à tous les usagers du système de santé au-delà de tout particularisme.

Nos principaux objectifs 

INFORMER les usagers du système de santé sur leurs droits en matière de recours aux établissements et aux professionnels de santé ainsi qu’aux organismes de protection sociale (Assurance maladie et mutuelles ou assurances complémentaires).


FORMER des représentants d’usagers afin de les aider à jouer un rôle actif dans les instances
où ils siègent, en rendant leur présence  à la fois reconnue et pertinente.

OBSERVER en continu les transformations du système de santé, analyser les points posant problème et définir des stratégies communes pour obtenir des améliorations dans l’accueil et la prise en charge des personnes, et ce quelle que soit la structure.
  
COMMUNIQUER nos constats et nos revendications pour conforter le CISS en tant qu’interlocuteur privilégié et représentatif des usagers du système de santé, afin de toujours porter avec plus de force la défense d’une prise en charge optimale de ces derniers.


Une priorité pour le CISS est de constituer un réseau présent sur l’ensemble du territoire en incitant à la constitution de CISS régionaux autonomes s’inscrivant dans la même logique que celle défendue au niveau national.

Nous entendons ainsi permettre à la dynamique de représentation et de participation des usagers de prendre corps au plus près des diverses instances où elle doit s’exercer, dont nombre sont d’envergure locale ou régionale.

Extrait de la présentation du CISS   
http://www.leciss.org/

 

mardi 8 février 2011

Démocratie sanitaire au niveau régional


Suite à la loi H P S T, les Agences Régionales de Santé sont des instances exécutives  aux compétences   élargies à tous les domaines de la santé. Elles regroupent les activités  de plusieurs organismes  A R H,  U R C A M,  G R S P,  M R S, branches sanitaires des C R A M,  D D A S S et 
D R A S S.
Ce regroupement  constitue  une opportunité pour l’exercice de la démocratie sanitaire en supprimant une dispersion nuisible à la cohérence des positions des acteurs.

Les représentants élus à l’Assemblée Régionale constituent une voie « horizontale » possible de démocratie sanitaireselon les dispositions réglementaires et les pratiques de concertation entre Assemblée et A R S de la même Région

En application des politiques nationales de santé publique, l’action des A R S s’inscrit dans des Schémas Régionaux et notamment  :
PREVENTION
ORGANISATION des SOINS  
 Soins ambulatoires et hospitaliers -  Médecine de ville et professions de santé
ORGANISATION du MEDICO SOCIAL


 Le champ d’application de la démocratie sanitaire est donc extrêmement large. Trop  ? pour qu’il s’applique de façon effective sur l’ensemble du champ ? A évaluer prochainement par l’examen des structures où se rencontrent les représentants des différents acteurs de la santé.
A R H = Agence Régionale d'Hospitalisation
U R C A M = Union Régionale des Caisses d'Assurance Maladie
C R S P = Groupement Régional de Santé Publique 
M R S = Mission Régionale de Santé
C R A M = Caisse Régionale d'Assurance Maladie
D D A S S= Direction Départementale de l'Action Sanitaire et Sociale
D R A S S= Direction Régionale de l'Action Sanitaire et Sociale

samedi 5 février 2011

La démocratie sanitaire et les acteurs de terrain

C’est en quelque sorte la relation du « peuple des usagers » avec les professionnels de la santé publique : praticiens agréés pour effectuer des actes médicaux ou paramédicaux : soins, distribution de produits et de biens médicaux ( pharmacies ) mais aussi pour conduire des actions de promotion de la santé : différents niveaux de prévention, éducation thérapeutique...

Fondés sur le respect de la dignité de la personne et le principe de non discrimination  les droits des usagers  sont fixés par la loi  et  concernent pour la majorité des situations:
-le droit à l’information  en particulier l’accès au dossier médical _ 
-le droit au consentement  notamment  en fin de vie 
-le droit à la réparation des préjudices résultant du fonctionnement du système de santé

La « démocratie sanitaire » de premier niveau consiste à préciser les modalités selon lesquelles un usager peut faire respecter ses droits individuels s’il l’estime nécessaire. Ces modalités sont distinctes selon qu’elles concernent :
-  des professionnels exerçant  de façon « libérale » ( de ville )
- des professionnels exerçant dans des établissements de soins publics, privés (avec ou sans but lucratif), de caractère hospitalier ou médico social.
Dans ce dernier cas, il existe des instances au sein de l’établissement comprenant  des représentants des usagers notamment les CRUQPEC* qui doivent être systématiquement consultés pour toute « réclamation » adressée à l’administration de l’établissement.
* Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge
Dans le cas des professionnels de ville, il convient de contacter un organisme représentatif de la profession , un « Ordre  » lorsqu’il existe.

mercredi 2 février 2011

La démocratie sanitaire : un sujet toujours d'actualité

Source    http://www.vivagora.org/

 La démocratie sanitaire selon la loi du 4 mars 2002 B . Kouchner
- un ensemble de règles protectrices des droits individuels, en matière de consentement, de droit à  l'information, à l accès au dossier médical et à la réparation des risques sanitaires
- des droits collectifs des usagers droit à la représentation pour les associations dans le système de santé et   droit à la participation notamment dans les établissements de santé.

 et avant la loi R. Bachelot  H P S T   

jeudi 27 janvier 2011

« L’accès aux soins pour tous, ça vous intéresse ? »

Le CISS Collectif interassociatif sur la santéLettre ouverte des citoyens-usagers de la santé aux parlementaires, censés les représenter.Paris, le 12 mai 2009
Mesdames les Députées, Messieurs les Députés,
Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Sénateurs,

L’examen par le Parlement du projet de loi relatif à l’hôpital, aux patients, à la santé et aux territoires (HPST) vient de connaître un épisode inédit qui amène à constater, avec regret, mais c’est comme cela, que nos institutions démocratiques refusent de répondre aux attentes réelles des Français.

Quelle était l’ambition de ce projet de loi ? Assez simplement, il se proposait d’organiser un peu plus un système de santé qui ne l’était que très peu et dont les défauts dans l’organisation ont un effet délétère sur la cohésion sociale. L’enjeu était donc de définir une organisation qui permette enfin de décloisonner la ville et l’hôpital, le sanitaire et le médico-social, le préventif et le curatif... mais pas de répondre aux légitimes inquiétudes que peut susciter l’application de la tarification à l’activité (T2A) ou de se focaliser sur la seule question de la gouvernance à l’hôpital.

En effet, avec le temps la médecine qui soigne est devenue la médecine qui refuse les soins.
Cela n’est plus acceptable, car l’on prélève auprès des citoyens, au travers des impôts,
l’équivalent de pas moins de 206 milliards d’euros… pour ne plus être soignés.
• Car les soins sont refusés parfois de façon explicite par les médecins. En son temps une enquête du Fonds pour la couverture maladie universelle avait montré que 40 % des bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) n’avait pas accès aux spécialistes. Parce que ces médecins ne voulaient pas de cette clientèle-là.
• Plus sournoisement, les soins sont aussi refusés de façon implicite : les représentants des médecins ont obtenu que les gardes deviennent facultatives. Là où n’importe quel salarié comprend qu’il faut parfois accepter d’être de garde pour la continuité du service de la clientèle ou la sécurité d’un équipement industriel, certains médecins ont estimé qu’ils n’avaient aucune obligation de service public en échange des cotisations sociales que nous payons tous pour les faire vivre.
• Refus de soins implicites mais bien réels encore quand le rejet de toute contrainte à l’installation laisse des secteurs géographiques entiers sans médecins et des populations de plus en plus nombreuses sans solution pour être soignées.
• Refus de soins implicites encore quand les dépassements d’honoraires initialement prévus pour avoir un caractère exceptionnel deviennent la règle (6 milliards d’euros en année pleine tout de même !) et découragent ou interdisent l’accès aux soins de millions de nos concitoyens dans l’impossibilité d’acquérir une assurance complémentaire ou dont la couverture est médiocre.
• Avec une médecine de ville dans un tel état, il n’est donc pas étonnant que l’hôpital public serve de filet de sauvetage à tous ceux qui sont exclus des soins aggravant inutilement la pression sur un hôpital qui peine lui aussi à engager sa nécessaire évolution pour des raisons qui pourraient d’ailleurs faire l’objet d’une autre lettre ouverte. Car le spectacle du peuple hospitalier défilant avec les « plus hauts dépassements d’honoraires à l’hôpital » nous a laissés sans voix !
Voici donc pour le gros des effets délétères qui sont la conséquence du respect intangible d’un credo libéral bientôt centenaire et auxquels une majorité de médecins ne veulent pas renoncer : aucune incitation financière, et elles sont nombreuses depuis plus de 20 ans maintenant, n’a permis d’obtenir d’eux que le service rendu à la population s’améliore. Au contraire, comme on vient de le montrer, il se dégrade : beaucoup de médecins ont su prendre l’argent mais pas les obligations.
*
C’est pour faire pièce à cette dégradation dans l’accès aux soins que le projet de loi HPST  projetait de mettre en oeuvre quelques pare-feux.
Ces solutions n’étaient pas tombées du ciel. Elles ont été discutées. Des centaines d’heures d’échanges et d’auditions organisés par une demi-douzaine de rapporteurs commis à cette tache ont permis de réunir tout ce que la planète santé française compte de professionnels, de financeurs, de décideurs, de gestionnaires, de scientifiques, d’experts, de représentants d’usagers et de syndicats de salariés. Pendant une année, dont l’intensité n’avait rien à envier aux Etats généraux de la santé réunis en 1998, chacun a pu exprimer, dix ans après, ses positions et faire valoir ses attentes.
*
C’est maintenant le moment de regarder de près le sort que la majorité des représentants de la Nation a réservé à ces pare-feux, tentant d’organiser un système de santé au service de nos concitoyens plutôt que de le laisser continuer son oeuvre destructrice pour les personnes malades comme pour la santé publique.
Nous prendrons quatre exemples qui nous tiennent à coeur pour que chacun comprenne bien, au travers de cette lettre ouverte, la conception de l’intérêt général de la majorité de nos représentants au Parlement, et plus particulièrement celle des Sénateurs dont la Commission des Affaires sociales a procédé à un véritable démantèlement de quelques dispositions innovantes proposées par les députés.
􀂾 D’abord, le texte du projet de loi comportait un dispositif aménageant la charge de la preuve au profit du patient victime d’un refus de soin. Ce n’était pas si mal. Et pas si nouveau : nous l’avions accepté pour les discriminations dans l’accès au logement ou dans l’accès au travail. Dans ces deux domaines, c’est à celui qui discrimine d’apporter la preuve que son comportement n’a pas conduit à la discrimination plutôt que de faire reposer uniquement sur la victime l’obligation de démontrer qu’elle l’est.
Les députés ont obtenu le retrait de ce dispositif. En lieu et place, ils ont créé une commission « bidon » chargée d’examiner les litiges en matière de refus de soins dont ils seraient saisis.
Cette commission serait composée pour moitié… de médecins. En la matière, il semblerait que l’on puisse être juge et partie !
Après le cycle « prélavage » à l’Assemblée Nationale, l’article 18 a donc perdu l’aménagement de la charge de la preuve.
􀂾 Cependant, l’Assemblée nationale, ce qui est à son honneur, avait au moins accepté d’aggraver les sanctions en cas de dépassement en prévoyant une amende dans les cas de non-respect du tact et de la mesure dans la fixation des honoraires ou dans les cas de discriminations dans les soins et de refus de soins.
Au cycle « lavage » de la Commission des Affaires sociales du Sénat, ces avancées en faveur des usagers ont été retirées.
􀂾 D’ailleurs le cycle « lavage » à la Commission des Affaires sociales du Sénat s’est fait à très haute température : c’est aussi la possibilité de conduire des actions de « testing » qui a disparu.
De quoi s’agissait-il ? De prévenir les refus de soins en essayant de les identifier pour mieux les combattre. Etait-ce choquant ? Non, nous le faisons dans d’autres domaines quand les comportements contreviennent à l’ordre républicain. Cette méthode a d’ailleurs reçu l’agrément de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE).
Au nom du respect du principe constitutionnel d’égalité de traitement, elle opère dans tous les domaines où un citoyen est écarté en raison d’un critère prohibé de distinction. En supprimant le « testing », la majorité sénatoriale à la Commission des Affaires sociales révèle que la République l’indiffère et qu’il faut faire litière du principe d’égalité d’accès aux soins !
􀂾 La Commission des Affaires sociales du Sénat a forcé sur le cycle « essorage » en faisant disparaître tout début de solution dans la lutte contre les déserts médicaux.
Les députés avaient proposé un « contrat solidarité santé » potentiellement applicable en 2013, sous réserve que d’autres « mesurettes » incitatives n’aient pas produit d’effet. La majorité des sénateurs de la Commission des Affaires sociales, qui a sans doute oublié au passage qu’elle invoque à chaque seconde sa qualité d’élus de proximité, a supprimé sans émotion le caractère obligatoire pour les médecins de ce contrat solidarité santé.
Pourtant, les clauses de ce contrat ne prévoient pas plus qu’une solidarité entre médecins de zones sur-dotées et sous-dotées. C’est vraisemblablement déjà trop pour une majorité de médecins décidément très attachés à leur liberté d’installation !
Au moment où d’autres professionnels de santé acceptent avec courage, comme les infirmières, des mesures de régulation pour mieux répartir l’offre sur tout le territoire au nom de l’intérêt général, certains médecins quant à eux n’entendent pas être solidaires des citoyens.
*
Nous aurions pu multiplier les exemples du travail de sape de l’intérêt général : médicalisation de l’éducation thérapeutique, abandon de l’obligation d’offre à tarif opposable pour les établissements de santé privés en situation de monopole…
Au travers de cette lettre ouverte chacun de nos concitoyens a maintenant compris que l’intérêt général n’est donc pas la valeur la mieux partagée par les représentants de la Nation en situation de décider au Parlement.
Probablement, la composition de l’Assemblée Nationale comme celle du Sénat au moment où l’on s’intéresse à la santé dicte-t-elle plutôt la préservation des intérêts des députés-médecins ou des sénateurs-médecins.
C’est dommage !
Mesdames et Messieurs les Parlementaires ne comptez pas sur nous pour faire de l’antiparlementarisme.
C’est denrée courante en France, il n’est pas utile d’en rajouter.
En revanche, approchant du terme de cette lettre ouverte, vient l’heure de la morale.
Le Collectif interassociatif sur la santé représente une voie d’expression des attentes de nos
concitoyens en matière de santé
. Cette expression est courageuse, sereine, affranchie de tout
corporatisme, et respectueuse du débat démocratique.
Certains d’ailleurs ont choisi de disqualifier notre parole quand nous avons apporté notre soutien critique à un projet de loi qui se proposait de mettre un terme à la désorganisation coupable de notre système de santé mais qui proposait également des mesures visant un meilleur accès de tous aux soins. Ils ont joint leur voix à tous ceux qui se sont exprimés pour que le pouvoir médical soit un pouvoir sans limite. Voici le résultat : députés et sénateurs majoritaires ont clairement opté pour l’intérêt d’une corporation, toutes catégories confondues.
*
Mesdames les Députées et Mesdames les Sénatrices, Messieurs les Députés et Messieurs les Sénateurs qui avez voté ces renoncements au principe d’égalité d’accès à la santé, vous vous rendez complices de l’inégalité croissante dans l’accès à la santé.
Nous sommes en colère !
Pour le Collectif    interassociatif   sur la santé   

Christian Saout,    Président

mercredi 26 janvier 2011

SERVICE PUBLIC de SANTE et Démocratie sanitaire

lundi 24 janvier 2011

Thème de travail « coopératif » 

« Quelles responsabilités respectives POUVOIRS PUBLICS / USAGERS BENEFICIAIRES   pour la sauvegarde d'unSERVICE PUBLIC de SANTE conforme aux valeurs de la République » ?

POUVOIRS PUBLICS : Etat et Services déconcentrés , Collectivités territoriales et,
par extension, tous organismes de couverture maladie  dont les modalités de financement sont déterminées par la loi.

USAGERS/BENEFICIAIRES :tous foyers , assujettis directement ou indirectement
au financement de la couverture maladie réglementaire ou / et ayant droits au  « SERVICE PUBLIC de SANTE conforme aux valeurs de la République »
Observation : Il s’agit de tous les bénéficiaires potentiels et non seulement des « patients » « malades »

Eléments de contexte de la « démocratie sanitaire »

La mobilisation  des usagers sur un tel sujet est assez aisée ; elle est fortement personnalisée du vécu individuel et des attentes- des exigences -  vis à vis du « système ».

Ce thème comporte des entrées multiples et tout débat global ne peut que être que tu type « café du commerce » , ce qui n’est pas nécessairement sans intérêt si un  observateur averti    peut  interpréter les échanges pour structurer  des  débats ultérieurs. 

Cette observation pour expliquer qu’il existe des conditions de succès très exigeantes pour promouvoir la « démocratie sanitaire » :
-         non seulement dans son application législative (lois de 2002 et de 2004) assez restrictive et dont la mise en œuvre a encore un impact limité dans l’organisation sanitaire actuelle
-         mais pour ouvrir la voie à une participation active des citoyens aux adaptations voire aux refontes complètes  nécessaires , ce qui paraît aujourd’hui totalement  inutile pour les experts de toutes sortes qui évaluent et organisent le système .

Bien sûr les organismes « nationaux » dits représentatifs des acteurs concernés prétendent mettre en œuvre  des processus « démocratiques ».Il n’en ont pas les moyens , ni peut-être vraiment la volonté et pas le savoir-faire qui reste à inventer.

Observons aussi que les élus locaux , bien que souvent impliqués utilement dans la dimension sociale du thème, s’en remettent aux orientations technocratiques nationales, sauf pour accompagner des manifestations de refus sur la fermeture d’une maternité ou d’un service de chirurgie !


L’implication du citoyen dans la sauvegarde de son système de santé publique est-elle possible et à quelles conditions de mise en oeuvre du débat ?


Absolue nécessité d’une architecture d’ensemble des  composantes du sujet afin de déterminer des sous ensembles  adaptés à la mobilisation possible : centres d’intérêts ,capacité contributive aux débats … de tels groupes du terrain.
Cette architecture est l’outil de pilotage de la progression du débat, à conduire  pour un territoire donné ( à mon avis régional pour des raisons objectives du niveau décisionnaire).

Absolue nécessité d’investir lourdement sur  une information objective de l’état des lieux ,
ce qui n’empêche pas le stockage des critiques et des « idées » à traiter dans des étapes ultérieures.

Le processus ne peut s’inscrire que dans la durée , en années ; toutefois,le pilotage peut gérer un renouvellement continue des participants ce qui a l’avantage d’étendre le champ et la diversité des apports.

 
Dans chaque « territoire », il existe un grand nombre d’organismes majoritairement du monde associatif dont les objectifs principaux s’inscrivent dans un segment de notre architecture globale. Un défi est à relever : comment faire participer ces organismes , ponctuellement ou mieux structurellement au développement de ce thème de travail , opportunité pour eux de diminuer un cloisonnement peu productif.

Demain il sera trop tard ?

Le diagnostic des « tendances lourdes »
-évolution démographique ,vieillissement
-progrès de la médecine au sens large
-évolutions de la démographie et des comportement des professionnels de santé
-écart recettes/dépenses de la couverture maladie
- etc…
donne lieu à une telle abondance  de rapports  de missions que  les professionnels
de terrains ne peuvent en connaître que de façon superficielle ;quant aux usagers…

La multiplication des plans de santé publique :
-pathologies spécifiques (cancer,alzheimer…)
-restructuration globale de l’offre de soins (établissements hospitaliers et médecine « de ville »
-populations spécifiques :enfance , personnes âgées…

L’obligation d’une gestion rigoureuse des ressources
justifient l’urgence d’un engagement « politique » , donc « citoyen » pour

La SAUVEGARDE du SERIVE PUBLIC DE SANTE

Pour une vraie démocratie sanitaire

Quels acteurs ?
Quels domaines d'expression ?
Quelles structures d'expression ?
Quels droits d'interpellation