Communiqué de presse - le CISS Paris, le 24 novembre 2011
Les Français rejoignent les positions du CISS qui s’opposent radicalement
à ce que les « indemnités journalières en cas d’arrêt maladie » soient
une variable d’ajustement de l’équilibre des comptes de l’Assurance maladie :
- Parce qu’il s’agit d’un domaine dans lequel il existe déjà des inégalités
profondes entre les salariés en fonction de la couverture extra-légale
dont ils peuvent bénéficier, au titre de leurs éventuels accords d’entreprise
ou contrat de prévoyance, avec une prise en charge du complément de salaire
non indemnisé par l’Assurance maladie. Le niveau de prise en charge de base
des indemnités journalières par l’Assurance maladie, de l’ordre de 50% du
salaire net avec 3 jours de carence non pris en charge pour les salariés du privé,
est déjà suffisamment restrictif pour mettre souvent les personnes confrontées
à la maladie dans des situations financières difficiles.
- Parce que toute disposition plus restrictive aura d’autant plus d’impact
sur les populations les plus précaires face à l’emploi.
jeudi 24 novembre 2011
mercredi 16 novembre 2011
"Développer une médecine salariée"
Rédaction - Le Journal du Dimanche
dimanche 13 novembre 2011
Christian Saout, président du CISS, organisme représentant les usagers.
"Nous ne faisons pas face à un problème de démographie médicale,
mais à un problème de citoyenneté sanitaire qui devrait être au coeur
de la prochaine campagne électorale. Depuis quelques années,
les pouvoirs publics ont incité les médecins à s’installer dans les zones
déficitaires.
Peine perdue : malgré leur montant parfois élevé, ces aides financières
délivrées par l’État, l’assurance-maladie ou les collectivités locales
ont arrosé le sable ! Il serait plus utile de mettre en place une régulation
de l’installation des médecins, à l’instar de ce qui existe pour d’autres
professionnels de la santé et dans d’autres pays européens.
Autre piste : inciter les communes, les départements ou les régions
à créer une médecine salariée pour favoriser le recrutement de spécialistes.
Les jeunes internes femmes, qui sortent en nombre de la fac,
ne rêvent pas de devenir chefs d’entreprise mais salariées,
souvent à temps partiel."
Pour être salarié ,il faut un patron ! et cela nous ramène au rapport Hubert
qui identifie les freins de toutes natures à la mise en place de structures
de coopérations entre professionnels de santé
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